JEAN ANOUILH

Présentation de l'auteur :

Né en 1910, Jean ANOUILH éprouve très tôt la vocation du théâtre. Il reste de ce fait très marqué par les maîtres de ce genre tel que : Musset, Marivaux, Claudel et Slaw. Dès 1932, il écrit sa première pièce : Hermine. Son oeuvre est abondante et variée.

L'auteur a classé lui-même ses oeuvres en pièces roses, pièce noires, pièces brillante, pièces grinçantes, pièces costumées, pièces baroques et pièces secrètes. 

Antigone (1944) par exemple est rangée dans la catégorie des nouvelles pièces noires. Ses pièces les plus célèbres restent, le voyages sans bagage, la répétition ou l'amour punie, Becket ou l'honneur de Dieu. Anouilh meurt en 1987.

méthode à suivre pour faire une fiche de lecture

FICHE DE LECTURE

 Plan: 

1. Introduction 

2. La question de départ

3. Exploration (les études antérieures)

4. La problématique

5. La construction du modèle d’analyse

6. L’observation, le recueil des données

7. L’analyse des informations

8. Les résultats

9. Conclusion de la fiche de lecture

La fiche de lecture tout d'abord est une sorte de compte rendu pour résumer les résultats d'une lecture, ainsi que l'œuvre lue.

     Ce document est un guide pour la réalisation d’une fiche de lecture. Il devrait vous aider à comprendre la démarche de recherche en sciences sociales, et donc la structuration du livre que vous avez lu. L’ordre présenté est indicatif, par ailleurs l’auteur peut parfois procéder à des retours en arrière) cependant il est conçu pour faciliter le travail d’analyse. Il ne s’agit pas de répondre point par point, mais de rédiger un document de synthèse sur le livre que vous avez lu. Vous pouvez ajouter toutes les réflexions qui vous paraissent importantes.

Choix de l’ouvrage

Justifier le choix du livre ou de l’article que vous avez retenu pour la fiche de lecture, sachant que :

-         l’ouvrage doit comporter une démarche de recherche (question de départ, hypothèse, enquête de terrain)

-         il doit vous être utile pour l’écriture de votre mémoire

1. Introduction  

- Dans quel domaine des sciences sociales (sociologie, ethnologie, psychologie, sciences de l’éducation…) s’inscrit l’ouvrage ?

- Dans quel contexte historique, social, économique, politique a-t-il été écrit ? Quels sont les liens entre ce contexte et le sujet étudié

- Le livre répond-t-il a une demande ? Si oui, quel en est le commanditaire ?

- Comment s’inscrit-il dans le parcours de l’auteur (des auteurs) ?

2. La question de départ

- quel est l’objet, le thème général de l’ouvrage ?

- quelle est sa question centrale ? (C’est à dire le sujet délimité, l’angle sous lequel l’auteur a décidé d’étudier son objet)

- quelles sont les questions secondaires ? (Sous questions par rapport à la question principale)

3. Exploration (les études antérieures)

- de quels constats par l’auteur ? Sur quelles données de départ s’appuie-t-il ? Quels ouvrages, sources d’information sont utilisés pour contextualiser son objet ?

4. La problématique

- à quelles théories des sciences sociales et à quels auteurs, l’auteur fait-il référence ? Comment se positionne-t-il par rapport à ces théories ?

5. La construction du modèle d’analyse

- quels sont les concepts centraux de son analyse ?

- quelles sont les hypothèses développées par l’auteur ? (Hypothèse centrale et hypothèses plus spécifiques)

6. L’observation, le recueil des données

- quelle est la population étudiée en lien avec l’objet ? Un échantillon a-t-il été construit ? Quels sont les biais possibles du terrain d’enquête retenu ? Quelle est la durée de l’enquête ? Quelle a été l’influence de la présence de l’enquêteur sur le terrain ? comment a-t-il été accueilli ? Quelles sont les difficultés rencontrées par l’auteur au moment de l’enquête ?

- quelle est la méthode de recueil de données choisie (questionnaire, entretien, observation directe, données statistiques, recueil de documents ? quels sont les liens entre ce choix et l’objet de l’ouvrage ?

7. L’analyse des informations

- comment ont été analysées les données recueillies ?

8. Les résultats

- Quelle thèse principale développe l’auteur ? (Quelles réponses l’interprétation des données apporte-t-elle aux questions posées par l’auteur ? dans quelle mesure les hypothèses sont-elles validées ?)

- les résultats permettent-ils d’accéder à une meilleure connaissance du phénomène étudié (originalité de l’ouvrage) ? À un approfondissement d’un champ théorique (utilisation de nouveaux concepts) ? Débouchent-ils sur des conséquences opérationnelles ? Des actions concrètes ?

- quelles sont les limites de la recherche (voulues ou imposées)

- éventuellement, quels parallèles pouvez-vous faire avec d’autres ouvrages que vous avez lus (comparaison des notions, des méthodes, des résultats…) ?

9. Conclusion de la fiche de lecture

- au regard de votre expérience (sociale ou professionnelle), quels commentaires vous inspirent cet ouvrage ?

- en quoi cet ouvrage a-t-il modifié le regard que vous portiez sur l’objet étudié ?

- quelle utilisation pouvez vous faire de cet ouvrage par rapport à l’objet de votre mémoire ?

***

les composants de la communication

plan :

1. Définition 
2. Le schéma de communication.
3. Les composants de l'acte de communication :

• Émetteur.,Récepteur .Message. Code. Canal. Feed-Back Bruit.

1. Définition :

La communication est un processus par lequel on partage les informations et les idées dont le but d'arriver à une compréhension mutuelle. Cet échange peut se faire par la parole, l'écrit , les gestes et d'autre signes.

1. 2        Le schéma decommunication :

https://www.youtube.com/watch?v=2kwiu3naL60&feature=youtu.be

3. les composants de la communications :

• L'émetteur : c'est la source et le point de départ de l'information ou de message, il peut être une personne, un animale, un groupe de personne ou une machine.
• Le récepteur : c'est le point d'arrivé du message , c'est celui à qui s'adresse l'émetteur.
• le message : c'est le contenu de l'information. C'est l'objet de la communication et c'est ce que l'émetteur transmet au récepteur .
• Le canal : c'est le véhicule par lequel le message circule entre l'émetteur et le récepteur et c'est le moyen qui relie entre l'émetteur et le récepteur .
• Le code : c'est le processus du codage correspondant à la transformation d'une information en signe repérables , processus du décodage est possible si le récepteur perçoit et identifie les signes et comprend des règles qui les conviennent.
• le Feed-Back : c'est un message réponse adressé par un récepteur comme réaction à un autre message . Il est utile pour juger l’effet du message sur la personne qui le reçoit et pour savoir le degrès de compréhension du récepteur . Il est donc un moyen d'évaluation .
• le bruit : on appelle bruis tous ce que peut déranger l'échange d'information entre l'émetteur et le récepteur . Exemple : l'utilisation de vocabulaire qui n'est pas adapté au récepteur.

les catégories grammaticales

les catégories grammaticales :

Vous trouverez dans cette partie les neuf catégories grammaticales du français, également appelées « parties du discours » : les noms, les verbes, les adjectifs, les déterminants, les adverbes, les conjonctions, les prépositions, les pronoms et les interjections

Le déterminant :

Voici la liste  des articles et déterminants :

ARTICLES	définis : Le, la , les, l', des définis contractés : au, aux ... indéfinis :Un, une, des. partitifs : du ,de la, des, de l'.
ADJECTIFS	possessifs : mon,ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos, leurs. démonstratifs : ce,cette, cet, ces, ce..-ci, ce..-là, ces..-ci, ces..-là. indéfinis : chaque, certain, maint, nul, tout, toute, quelques, tel... interrogatifs et exclamatifs : quel quels quelle quelles. numéraux (ordinaux et cardinaux) : deux, trois.. le premier, le deuxième..., cent... mille.

Attention  : "Autrefois "on disait adjectifs possessifs, adjectifs démonstratifs etc. De nos jours, mieux vaut dire DETERMINANT... Cela ne change rien mais il faut vivre avec son temps.

Le nom commun :

On le reconnaît en mettant juste devant lui l'article "un", "une" ou "des" selon le cas.

NOM COMMUN désigne : les objets, les choses, les sentiments, les animaux et tous les êtres vivants...Il est donc concret ou abstrait. (exemples : la table, le chemin, la peur, le lion, l'insecte... ) et, en principe, c'est un mot VARIABLE  (c'est à dire qu'il peut se mettre au pluriel : les tables, les chemins, les peurs, les lions, les insectes...). Il existe de nombreuses catégories de pluriel : - ceux en S : un roi => des rois... une roue=> des roues - ceux en X  : un chou => des choux - ceux en AUX : un cheval => des chevaux - Mais certains sont invariables (ceux terminés au singulier par un S, un Z ou un X) : des souris, des nez, des noix... Certains ont un féminin (notamment les êtres vivants) : le lion => la lionne, le loup => la louve... - certains changent totalement de radical  (le cheval = la jument) - alors que d'autres doublent la consonne finale : un champion => une championne... Les adjectifs qualificatifs : Il ne faut pas confondre Adji avec le Nom Commun ou d'autres catégories, notamment l'adverbe. - La grande majorité des adjectifs qualificatifs se met au pluriel et possède un féminin : Fort  / forts=> forte / fortes ; beau / belle => beaux / belles etc. - Il a trois fonctions spécifiques : a- épithète = collé au nom (devant ou derrière selon le cas). la belle voiture verte roule b-attribut = séparé de son nom par un verbe d'état (être, paraître, sembler etc.) (voir aussi la fonction des mots) la voiture est belle Le verbe C’est le seul mot qui se conjugue et dans la phrase en général, tous les mots dépendent de lui. Le verbe varie selon : - le groupe. Sa terminaison à l'infinitif le répartit en trois groupes : 1er groupe = ER (exemple : CHANTER, DANSER...)  2ème = IR  (faisant issant : exemple FINIR => FINISSANT) 3ème = IR (ne faisant pas issant : exemple PARTIR => PARTANT) OIR, RE, DRE, OINDRE + le verbe irrégulier ALLER - le temps. Il a 3 temps : présent, passé, futur. - la personne. Il se conjugue avec 6 personnes (maximum) : je, tu, il, nous, vous, ils. - le mode. Il existe 7 modes. 4 personnels (indicatif, impératif, conditionnel et subjonctif) et 3 impersonnels (infinitif, participes présent et passé, gérondif) (Voir =>) - le nombre. Singulier ou pluriel - la voix Il existe 3 voix : active, passive ou pronominale. Le pronom Il ne faut pas confondre avec le déterminant... Le déterminant est TOUJOURS avec un nom commun. Le pronom est généralement seul. Il existe 7 catégories de pronoms : 1- Pronom personnel : je tu il nous vous ils elles, me te se nous vous se lui eux, y, en, moi, toi, soi. 2- Pronom démonstratif : c' celui celle ce ceux (ci / là) ceci, cela, ça (ils commencent tous par un c) 3-Pronom possessif : le mien, le tien, le sien, la sienne, les siennes, le nôtre, le vôtre, le leur, les leurs... 4- Pronom relatif : qui que quoi dont où lequel laquelle lesquels lesquelles auquel auxquels auxquelles à laquelle duquel de laquelle desquels desquelles (généralement précédés d'un "mot" nom commun, verbe, adjectif qualificatif, etc.) dont ils dépendent et que l'on nomme ANTECEDENT..) voir fonction de phrase 5-, 6-Pronom interrogatif ou exclamatif : Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles... 7- Pronom indéfini : on, aucun, nul, plusieurs, quiconque, les uns, les autres, tout certain.. l'adverbe : L'adverbe est un mot invariable qui donne des informations et que l'on peut facilement enlever dans la phrase. Attention, un groupe de 2 adverbes se nomme "locution adverbiale". Il existe plusieurs catégories d'adverbes : 1- Les adverbes "outils" : oui, non, si... 2- Les adverbes de temps : hier, aujourd'hui, demain, jamais, toujours... 3- Les adverbes de lieu : ici, là, là-bas, partout, ailleurs... 4- Les adverbes de quantité : peu, beaucoup, assez... 5- Les adverbes de négation : ne...pas, ne ...plus, ne ...jamais, ne ...guère... 6- Les adverbes sont parfois simplement des adjectifs qualificatifs :  Elle chante fort et faux. 7- Les adverbes de manière. Tous teminés par MENT, ils se forment à partir d'un adjectif qualificatif MASCULIN : a- adjectif  MASCULIN terminé par une voyelle :exemples : vrai, aisé, poli. On rajoute MENT vraiMENT, aiséMENT, poliMENT b- adjectif  MASCULIN terminé par une consonne :exemples : réel, secret, habituel. On rajoute le féminin+ MENT réelleMENT, secrèteMENT, habituelleMENT. c- adjectif  MASCULIN terminé par une NT :exemples : évident, prudent, savant. Ce NT se transforme en M + MENT (donc 2 M) évideMMENT, prudeMMENT, savaMMENT. Important : On reconnaît facilement l'adverbe dans la phrase car c'est un mot invariable que l'on peut enlever. La phrase restealors incomplète...incomplète mais correcte. (Exemple : si j'enlève alors et facilement la phrase reste correcte... "alors" et facilement sont des adverbes.) Les prépositions : l existe deux sortes de prépositions : a- les "simples" : à, de, par, pour, sans (.. si un verbe suit ces prépositions il se met, en principe, à l'infinitif) dans vers chez sur, avec, en ... b- les "composées "(appelées plus grammaticalement "locutions prépositives"), terminées par à ou de : quant à, jusqu'à, à partir de, au lieu de ... Attention : ne pas confondre les prépositions terminées par à ou de... et les conjonctions de subordination terminées par "que". Nota : Les prépositions introduisent des groupes de mots appelés " compléments circonstanciels (CC)" dont la fonction est précise et pas toujours facile à trouver . Il faut pour ce faire poser des questions : où, quand, comment... exemples : - Je me promène sur le boulevard : (Où ? =>CC de lieu) - Je me promène sans but précis : (Comment ? => CC de manière) - Je me lève dans cinq minutes ! (Quand ? => CC de temps) Les conjonctions de coordination Attention : "ou" n'a pas d'accent. Ne pas confondre non plus "et "avec le verbe être il "est "! Les CONJONCTIONS de COORDINATION  sont : mais ou et donc or ni car (ainsi que quelques autres mots jouant parfois le même rôle): puis, aussi ... Nota : Les conjonctions de coordination entraînent des phrases que l'on nomme "propositions coordonnées " qui n'ont pas de fonction. exemples : - Je pars car il est l'heure : proposition coordonnée. - Je chante donc la pluie cesse : proposition coordonnée.  la conjonction de subordination Attention : ne pas confondre les prépositions terminées par à ou de... et les conjonctions de subordination terminées par QUE. Il existe deux sortes de CONJONCTIONS de SUBORDINATION : 1-Les "simples" : si, quand, comme, puisque... 2- les "composées" (appelées plus grammaticalement "locutions conjonctives"). Elles sont généralement terminées par QUE : alors que, bien que, tandis que, pendant que, pour que, parce que...(+ au moment où...) Nota : Les conjonctions de subordination entraînent des phrases que l'on nomme "subordonnées conjonctives" et dont la fonction est précise . exemples : - Je pars parce qu'il est l'heure : subordonnée conjonctive de cause. - Je chante quand la pluie cesse : subordonnée conjonctive de temps. les interjections Une interjection est une catégorie de mot invariable, permettant au sujet parlant, l'énonciateur, d'exprimer une émotion spontanée (joie, colère, surprise, tristesse, admiration, douleur, etc.), d'adresser un message ,ou, destinataire (acquiescement, dénégation, salutation, ordre, etc.), ou encore de réaliser — approximativement — une image sonore d'un événement (cri d'animal, explosion, bruit quelconque, etc.) Exemple :  Hum ! Hop ! Hou ! Clac! Crac! Boum! Ohh! Ah! AÏe!...